Le salarié doit être, à l’embauche, informé d'un entretien professionnel. Il a pour objet d'identifier les besoins de formation du salarié, d’évoquer ses perspectives d'évolution professionnelle (qualifications et emploi) et de l’informer de la validation des acquis de l'expérience, de l’activation de son CPF et de la possibilité d’avoir recours au conseil en évolution professionnelle.
L'entretien professionnel doit être réalisé tous les 2 ans, et proposé au retour de certaines absences : congé maternité, congé parental, arrêt maladie de plus de 6 mois, etc.
Tous les 6 ans, il est obligatoire de faire un état des lieux et de dresser un bilan du parcours professionnel du salarié. Il faut rédiger un compte-rendu de l'état des lieux dont une copie est remise au salarié.
Les entreprises peuvent organiser les entretiens professionnels et les entretiens d’évaluation des salariés le même jour. Rien dans la loi n’exige de les tenir à des dates différentes.
Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, l’absence d’entretien et de formation au cours des 6 années précédant l’entretien « bilan », est sanctionnée par l’abondement du CPF du salarié concerné, à hauteur de 3 000 €. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le salarié pourrait obtenir des dommages et intérêts s’il démontre un préjudice.
Forfait annuel en jours : L’employeur doit évoquer avec les salariés en forfait annuel en jours la charge de travail, l'articulation entre activité professionnelle et vie personnelle, la rémunération et l'organisation du travail dans l'entreprise. Si, les modalités pratiques et périodiques de ces échanges ne sont pas prévues par l’accord instituant le forfait annuel en jours, l’employeur doit organiser à minima un entretien par an pour évoquer les thèmes précités.
Télétravail : L'employeur doit organiser annuellement un entretien avec chaque salarié en situation de télétravail afin d'évoquer notamment les conditions d'activité et la charge du travail du salarié.