La période d’essai permet, d’une part, à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié, et d’autre part, au salarié, d'apprécier si les fonctions occupées lui conviennent 1. Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’employeur qui entend y recourir doit impérativement la mentionner dans le contrat de travail.
La durée de la période d’essai en CDI est la suivante :
• 2 mois pour les ouvriers et les employés ;
• 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ;
• 4 mois pour les cadres.
À compter du 9 septembre 2023, les durées plus longues fixées par les accords de
branche conclus avant le 26 juin 2008 n’ont plus vocation à s’appliquer.
Les absences du salarié décalent d’autant le terme de la période d'essai. Sauf stipulation contractuelle ou conventionnelle contraire, l'essai est prolongé d'une durée égale à celle de l'absence sans que la prolongation soit limitée aux seuls jours ouvrables inclus dans cette période. Autrement dit, le décompte doit s'opérer en jours calendaires.
Dans le cas d'un CDD : À la différence des salariés en CDI ce n’est pas la qualification professionnelle du salarié qui permet de déterminer la durée de la période d’essai, mais la durée du contrat. Sauf usages ou stipulations conventionnelles prévoyant des durées moindres, les durées sont fixées comme suit :
- 1 jour par semaine, dans la limite de 2 semaines lorsque la durée initialement prévue
au contrat est au plus égale à 6 mois
- 1 mois dans les autres cas